arbre mort sur ciel bleu

Mille et un jours...

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Archives départementales

charrue abandonnée
Charrue abandonnée

Curieuse histoire que celle de cette correspondance de guerre, redécouverte en 1995, lors du vidage de la maison familiale de Champdôtre. Ghislain, en ouvrant un vieux coffre en bois posé au grenier depuis des décennies, mit la main sur cette longue correspondance. Je ne me souviens plus si l'absence de lettres, couvrant la majeure partie de l'année 1917 et le premier semestre 1918, était déjà présente. C'est fort probable : une forme d'autocensure familiale, de la part de Louise ou d'André, pour ne pas ternir l'image idéalisée du héros ?

Vitteaux, grange
Vitteaux, grange

Toujours est-il que ces documents furent repris par Marie-Thérèse, fille ainée d'André, qui entreprit de les trier et de les classer. Peut-être a-t-elle remis à sa sœur Colette une soixantaine des premiers courriers, vers 2011 ; je n’en ai toutefois aucune certitude, si ce n’est le vague souvenir qu’il en avait été question. Une nouvelle période de repos s’ouvrit alors pour ces archives, jusqu'à ce que Ghislain – en sa qualité d'ancien découvreur – les récupère en 2020, lors du rangement, cette fois, de la maison de Seurre. J'ai ensuite entrepris , entre 2021 et 2023, leur retranscription ainsi qu'une publication partielle sur ce site. Il existait encore, à cette époque, un portrait en pied de l'aïeul en uniforme  ; mon père me l'avait proposé avant, malheureusement, de s'en défaire. Afin d'enrayer ces pertes d'archives au fil des ans, nous sommes sur le point de signer une convention de don avec les Archives départementales de la Côte-d'Or.

Dijon, quartier Université-Montmuzard

PS – Les photos, témoins de petits moments qui ont parsemés mon chemin durant le mois écoulé, n'ont aucun rapport direct avec le texte.