Aber keine Spur von dir
Ich glaub' du kommst nicht mehr
Wir haben uns im Traum verpasst
Du träumst mich ich dich
Gruissements métalliques, lutte inégale entre fer et pierre. Crïc, Crïïc, le cliquetis rouillé de la BÊTE en APPROCHE... criiiik, c'est la marche funèbre de la chenille mécanique.
Les oiseaux volètent de branche en branche dans leur fuite vers l'amont ; le cheval de fer se dresse, se fige dans une attitude hiératique. Le cheval du diable, belle demoiselle, faisant fi du Prunus, arrache de larges godets de terre végétale.
Les bois arrachés, brisés, déchiquetés par les coups de boutoir, s'amoncellent à ses pieds. Craquements secs d'os, des râles montent du massacre. Au fond, telle une digue, les terres fumantes s'étirent au Ponant. Troglodyte et autres passereaux fouillent ce nouvel espace en quête du vermisseau.